Dans un tournant décisif vers la démocratie, le projet de décret transmis au conseil des ministres ce soir a révélé les contours du mandat du Conseil Présidentiel. Selon les informations divulguées par Métronome, cet organe exécutif de transition est destiné à exercer son autorité pour une période allant de dix-huit à vingt-quatre mois, sans possibilité de prolongation.
Cette décision, lourde de conséquences pour l’avenir du pays, établit une échéance claire pour la gouvernance de la transition. Elle témoigne également de l’engagement des autorités à respecter les principes démocratiques en limitant le pouvoir du Conseil Présidentiel dans le temps.
Plus encore, le document révèle une mesure supplémentaire visant à garantir l’intégrité du processus électoral à venir : les membres du Conseil Présidentiel se voient interdire toute candidature lors des prochaines élections organisées par le pouvoir exécutif de transition. Cette restriction vise à préserver la neutralité et l’équité du processus électoral, assurant ainsi une transition politique juste et transparente.
Cette annonce, bien que suscitant des débats et des réflexions, marque une étape cruciale vers la consolidation de la démocratie et de l’État de droit. Elle incarne la volonté des autorités de guider le pays à travers une période de transition avec responsabilité et transparence, dans l’intérêt supérieur de la nation et de son peuple.
Alors que le pays se prépare à traverser cette phase délicate de son histoire, il est impératif que toutes les parties prenantes s’engagent à respecter les principes démocratiques et à œuvrer ensemble pour un avenir de paix, de stabilité et de prospérité pour tous les citoyens.