En Haïti, le Programme National de Cantine Scolaire (PNCS) entame un nouveau chapitre sous la direction de Me Dorvil, avec le soutien du ministre de l’Éducation, Antoine Augustin. Alors que le pays est en proie à des défis majeurs en matière de sécurité alimentaire, les autorités affichent une ambition renouvelée : offrir à chaque élève un repas quotidien, tout en soutenant les agriculteurs locaux et en assurant la transparence des ressources allouées. Cet engagement reflète une vision stratégique visant à améliorer la santé, l’apprentissage et l’économie locale en misant sur une alimentation scolaire de qualité.
Dans son discours d’intronisation, Me Dorvil a fermement déclaré sa volonté de revitaliser le PNCS, qu’il considère comme une structure essentielle pour contrer l’insécurité alimentaire dans les écoles haïtiennes. Son engagement repose sur une vision de gestion rigoureuse et transparente, conçue pour garantir la pérennité du programme et maximiser ses impacts sur la vie des élèves. Pour Me Dorvil, l’alimentation scolaire n’est pas uniquement une question de nutrition, mais un enjeu de santé publique et d’équité éducative, qui appelle à une gouvernance éthique et responsable.
Le ministre Antoine Augustin, lui aussi engagé pour un système de cantine scolaire efficace, a salué cette nouvelle ère en rappelant l’importance de fournir un repas chaud quotidien à chaque écolier, qu’il soit dans une institution publique ou privée. Pour lui, cette initiative va bien au-delà de la nutrition : elle est aussi un levier pour améliorer la concentration et la réussite scolaire des enfants. De plus, le professeur Augustin met en avant l’importance d’inclure des produits locaux dans ces repas, un geste qui, selon lui, a une double valeur en renforçant la production agricole haïtienne tout en enrichissant la qualité nutritionnelle des plats servis dans les cantines scolaires.
Avec la nomination de Me Dorvil et l’appui des autorités éducatives, le gouvernement haïtien aspire à transformer le PNCS en un modèle de durabilité et d’efficacité. Cette vision, portée par des actions concrètes, pourrait devenir un pilier de sécurité alimentaire pour la jeunesse haïtienne, tout en dynamisant l’économie locale et en valorisant les ressources agricoles du pays.