La nomination d’Edgard Leblanc fils en tant que président du Conseil présidentiel de transition en Haïti a suscité une vague de réactions et de désaccords au sein de la classe politique. Ancien sénateur de la République et représentant du collectif 30 janvier au sein du CPT, Leblanc a été choisi sans élections, ce qui a surpris de nombreux observateurs.
Les critiques se concentrent sur le non-respect des processus démocratiques et des accords précédemment établis. La désignation de Leblanc et la recommandation de Fritz Bélizaire, ancien ministre, pour le poste de Premier ministre ont suscité des débats houleux au sein du Conseil présidentiel.
L’Accord de Montana a estimé qu’il a violation de l’accord signé le 3 avril 2024, a été invoqué par certains membres du Conseil pour dénoncer ce qu’ils appellent un “simulacre” du processus participatif. Les coalitions EDE/RED/Compromis historique, Pitit Dessalinnes et Accord du 21 décembre accusent les “mafias” politiques et économiques de vouloir contrôler le Conseil présidentiel pour maintenir leur emprise sur le pouvoir d’État.
Le groupe Montana appelle à un réexamen des décisions prises, exhortant les différentes factions à agir dans l’intérêt général de la nation et à respecter les principes démocratiques. Ces tensions politiques soulignent les défis auxquels est confrontée la transition politique en Haïti alors que le pays cherche à sortir du chaos et à instaurer une gouvernance stable.