0 3 minutes 1 mois

Des dizaines de passagers haïtiens en provenance de France ont vécu une expérience désastreuse à l’aéroport Las Américas en République Dominicaine. Leur vol, initialement prévu pour Port-au-Prince, a été dévié en urgence en raison de la sécurité. Retenus contre leur gré, ces voyageurs, majoritairement privés de passeports américains ou français, n’ont reçu ni soutien ni explications claires d’Air Caraïbes.

L’incident remonte à un vol TX510 d’Air Caraïbes, parti de France en direction de Port-au-Prince, qui a dû être redirigé vers l’aéroport de Las Américas, à Saint-Domingue, après un événement inattendu : un avion de Spirit Airlines avait été touché par une balle à proximité de l’aéroport de Port-au-Prince. À leur arrivée en territoire dominicain, seuls les passagers disposant de nationalités ou de passeports permettant l’entrée libre en République Dominicaine ont pu franchir les portes de l’aéroport. En revanche, les passagers haïtiens, pourtant en possession de visas valides, se sont retrouvés bloqués et livrés à eux-mêmes dans un environnement hostile.

Désemparés, les passagers ont dénoncé l’attitude jugée irresponsable de la compagnie Air Caraïbes, qui aurait, selon plusieurs témoignages, renvoyé les bagages vers Paris sans offrir aucune forme de soutien. Plongés dans l’incertitude et sans assistance concrète, les voyageurs se sont sentis abandonnés, victimes de décisions unilatérales et sans information claire. Beaucoup ont exprimé leur frustration et leur désarroi, soulignant le manque d’assistance et de communication en pleine crise. Le silence apparent de la compagnie aérienne a accentué l’impression d’un abandon complet dans un contexte d’extrême vulnérabilité.

Cette aventure tragique révèle une fois de plus les défis que rencontrent les Haïtiens dans leurs déplacements internationaux. Elle met également en évidence les limites et l’absence de protections pour les passagers en situation de crise, un problème récurrent qui touche de nombreux voyageurs haïtiens dans un contexte mondial où les restrictions ne cessent de croître.

Laisser un commentaire