Alors que la guerre en Ukraine entre dans une nouvelle phase, les tensions montent d’un cran avec la mise en avant par Moscou d’une doctrine justifiant l’usage d’armes nucléaires. De son côté, Kiev, sous la direction de Volodymyr Zelensky, exhorte à une résistance totale. Cette escalade inquiétante place la communauté internationale face à des enjeux dépassant largement les frontières de l’Europe de l’Est.
Depuis l’annonce par le Kremlin de sa doctrine révisée, le spectre d’un affrontement nucléaire inquiète le monde entier. Ce décret, qui autorise une riposte nucléaire en réponse à tout lancement de missiles contre la Russie, marque un tournant dans la rhétorique stratégique de Moscou. Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, a justifié cette décision comme une réponse aux « menaces croissantes de l’Occident ». En toile de fond, les attaques présumées de missiles longue portée fournis à l’Ukraine par les États-Unis, notamment dans la région de Briansk, illustrent une intensification des hostilités.
Pendant ce temps, le président ukrainien Volodymyr Zelensky, dans un discours vibrant devant le Parlement, a appelé son peuple et ses alliés internationaux à rester fermes face à l’agression russe. Insistant sur l’importance de la résilience nationale, il a dénoncé la lenteur de certains pays européens, comme l’Allemagne, dans la fourniture de matériel militaire. Alors que l’année 2025 s’annonce cruciale, Kiev mise sur sa coalition internationale pour maintenir la pression sur Moscou, malgré les pertes humaines et les frappes répétées sur son territoire.
À mesure que la guerre s’enlise, la menace d’un affrontement nucléaire alimente une incertitude mondiale. Si la doctrine nucléaire de la Russie semble avant tout stratégique, elle rappelle la fragilité de l’équilibre géopolitique. La question demeure : jusqu’où cette confrontation pourrait-elle aller avant de plonger le monde dans un chaos irréversible ?