Au cœur de Port-au-Prince, un cri silencieux résonne à travers les rues dévastées. La Police nationale d’Haïti (PNH), menée par Frantz Elbé, semble avoir abandonné son devoir de protéger la ville, laissant les gangs de la coalition «Viv ansanm» semer le chaos et la terreur.
Parmi les trésors dévastés, la Loge l’Étoile d’Haïti # 5, témoin de plus de deux cents ans d’histoire, se dresse comme un symbole de la résilience haïtienne. Mais ce sanctuaire, qui a survécu à tant d’épreuves, a été soumis à l’assaut impitoyable des criminels. Clôtures brisées, salles saccagées, équipements volés – le cœur de la Loge saigne, ses murs portant les cicatrices d’une violence sans merci.
Mais la Loge n’est pas seule dans sa souffrance. Des institutions éducatives comme la Faculté des sciences (FDS) et l’École nationale des arts (ENARTS) ont été pillées, des pharmacies, des laboratoires, des restaurants réduits en cendres. Chaque pierre brisée, chaque trésor volé, est un coup porté à l’âme même de notre nation.
Pourtant, malgré les appels à l’aide, les autorités semblent rester sourdes aux cris de détresse de la ville. Pendant des semaines, le chaos a régné en maître, et la population a été abandonnée à son sort.
En cette heure sombre, il est temps que la lumière de la justice brille à nouveau sur Port-au-Prince. Il est temps que les autorités agissent, non pas seulement pour restaurer les bâtiments, mais pour guérir les cœurs brisés de notre communauté. Car c’est là que réside l’espoir d’un avenir meilleur pour tous les Haïtiens.