La violence armée qui ravage Haïti depuis des mois a plongé des milliers d’enfants dans une crise sans précédent. L’UNICEF alerte sur le sort de 350 000 enfants déplacés, dont 50 000 supplémentaires depuis juillet 2024, exposés à des risques de maltraitance et de précarité extrême.
La coalition de gangs « Viv Ansanm » continue de semer la terreur dans plusieurs zones urbaines d’Haïti, forçant des milliers de familles à fuir. Les quartiers de Solino et Nazon, récemment touchés par une recrudescence des violences, illustrent l’intensité de cette crise. Les enfants, premières victimes de cette insécurité chronique, subissent des traumatismes psychologiques graves, perdant non seulement leurs foyers, mais également leur accès à l’éducation et à des soins essentiels.
Face à cette catastrophe humanitaire, l’UNICEF Haïti intensifie ses actions sur le terrain. L’organisation distribue de l’eau potable, met en place des services d’assainissement et des cliniques mobiles pour répondre aux besoins urgents des déplacés internes. Malgré ces efforts, la demande dépasse largement les capacités, tandis que les enfants restent exposés à des violences accrues dans des camps surpeuplés.
Le cri d’alarme de l’UNICEF reflète l’urgence d’une réponse coordonnée et durable. La communauté internationale et les autorités locales doivent unir leurs forces pour briser ce cycle de violence et offrir aux enfants d’Haïti un futur où la peur et la misère ne seront plus leur quotidien.