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La République d’Haïti est plongée dans une crise sécuritaire sans précédent, avec la métropole de Port-au-Prince en proie à une escalade d’actes criminels violents perpétrés par des gangs armés. En réponse aux récents événements, dont les attaques contre les principaux centres pénitentiaires du pays, le gouvernement haïtien a décrété l’état d’urgence dans le département de l’Ouest.

Le Premier ministre par intérim, Patrick Michel Boivert, a annoncé des mesures strictes pour endiguer la violence et rétablir l’ordre. Un couvre-feu a été instauré, affectant toute la région entre 18h et 5h les 4, 5, 6 mars, et de 20h à 5h le 3 mars 2024. Cette décision vise à protéger la population et à permettre aux autorités de prendre les mesures nécessaires pour reprendre le contrôle de la situation.

Les acteurs de la crise sont clairement identifiés comme des groupes armés défiant ouvertement les forces de l’ordre. Les récentes attaques contre les centres pénitentiaires ont entraîné des pertes humaines parmi la police et le personnel pénitentiaire, ainsi que l’évasion de prisonniers dangereux.

Les autorités ont précisé que le couvre-feu ne s’appliquera pas aux agents de la force publique en service, aux pompiers, ambulanciers, personnels de santé et journalistes dûment identifiés. Les forces de l’ordre ont été mandatées pour faire respecter cette mesure exceptionnelle et appréhender toute personne contrevenante, utilisant tous les moyens légaux à leur disposition.

Le gouvernement, confronté à une situation mettant en péril la sécurité nationale, affirme ainsi sa détermination à rétablir la stabilité et la paix dans la région métropolitaine, tout en appelant la population à la vigilance et à la coopération avec les autorités pendant cette période critique.

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