Le 6 novembre 2024, Donald Trump a été élu 47e président des États-Unis, marquant ainsi un retour historique après son premier mandat (2017-2021). Cette victoire, avec 276 grands électeurs contre 223 pour Kamala Harris, s’inscrit dans un contexte politique et judiciaire complexe. Trump devient le deuxième président américain à effectuer deux mandats non consécutifs, après Grover Cleveland au XIXe siècle. À 78 ans, il est également le président le plus âgé à accéder à ce poste.
Un succès électoral déterminant dans les États-clés
Les États de Caroline du Nord, Géorgie, et Pennsylvanie, décisifs dans cette élection, ont permis à Trump de dépasser le seuil des 270 grands électeurs requis, consolidant ainsi sa victoire face à Harris. Ces résultats confirment son influence auprès d’une base électorale solide, particulièrement dans les zones rurales et parmi les électeurs républicains. Les sondages, qui avaient initialement prévu une course plus serrée, ont sous-estimé l’impact de ces bastions républicains.
Une campagne marquée par des controverses
La campagne de Trump a été agitée par plusieurs affaires judiciaires, dont une condamnation pour falsification comptable. Bien que ces obstacles aient nui à son image, ils n’ont pas freiné son ascension, notamment auprès des partisans pro-crypto et conservateurs qui adhèrent à sa vision de dérégulation économique. Trump a d’ailleurs promis de soutenir l’industrie des cryptomonnaies en transformant les États-Unis en « capitale mondiale de la crypto », ce qui contraste avec la position plus prudente de Harris.
Ce retour au pouvoir suscite des interrogations pour l’avenir, notamment en raison des affaires judiciaires toujours en cours et des tensions qui pourraient influencer son mandat. Cependant, pour ses partisans, cette victoire représente un retour à un leadership conservateur et une orientation économique audacieuse.