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Alors qu’Haïti commémorait le 221ᵉ anniversaire de la bataille de Vertières, symbole de liberté et d’indépendance, les quartiers de Delmas ont été le théâtre d’une violence inouïe. Des bandes armées ont pris pour cible la région, plongeant la population dans la peur et le chaos. Une attaque d’une rare intensité a particulièrement touché les locaux de l’entreprise « Safari Motors », mettant en lumière les défis sécuritaires majeurs du pays.

Lundi 18 novembre, une série d’attaques coordonnées a frappé plusieurs quartiers de Delmas, notamment les zones 11, 13, 18, 19, 24 et 30. Les malfrats, lourdement armés, n’ont pas hésité à incendier et saccager les lieux, provoquant des pertes matérielles et une profonde insécurité chez les résidents. Parmi les cibles principales, l’entreprise commerciale « Safari Motors » a été partiellement détruite, entraînant d’importants dommages économiques.

Alertée par l’intensité des violences, la Police nationale d’Haïti (PNH) a rapidement déployé des agents pour tenter de maîtriser la situation. Malgré leurs efforts, les habitants dénoncent une réponse insuffisante face à des groupes criminels de plus en plus organisés et audacieux. Ces attaques surviennent à un moment particulièrement symbolique : la commémoration de Vertières, rappelant non seulement les sacrifices des héros de l’indépendance, mais aussi l’importance d’un État fort pour garantir la sécurité des citoyens.

Ce regain de violence à Delmas met une fois de plus en lumière les failles sécuritaires du pays et la détresse de ses institutions. Alors que la population aspire à la paix et à la justice, ces actes criminels soulèvent une question essentielle : Haïti pourra-t-elle un jour inverser la spirale de l’insécurité et redonner espoir à ses citoyens ? De

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