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La crise des déplacés à Port-au-Prince continue de s’aggraver, avec plus de 90 000 personnes contraintes de fuir leurs foyers en raison de la violence des gangs armés, comme l’a révélé un rapport alarmant de l’OCHA Haïti. Ces déplacés, dont un grand nombre sont des familles avec enfants, ont trouvé refuge dans 85 sites, la plupart étant des écoles transformées en abris temporaires.

Cependant, vivre dans ces camps s’est avéré être un défi quotidien pour ces personnes vulnérables. Les conditions de vie sont difficiles, avec un accès limité à l’eau potable, aux installations sanitaires et aux services de base. De plus, la fermeture des écoles depuis plus de deux mois prive les enfants de leur droit fondamental à l’éducation, compromettant leur avenir et leur développement.

Cette crise humanitaire nécessite une réponse urgente et concertée. Le gouvernement de transition actuel, dirigé par les conseillers présidentiels, doit prendre des mesures immédiates pour garantir la sécurité et le bien-être des déplacés. Cela comprend la fourniture de logements temporaires décents, l’amélioration des conditions sanitaires dans les camps et la réouverture des écoles pour assurer la continuité de l’éducation des enfants déplacés.

En outre, il est impératif que la communauté internationale apporte un soutien financier et logistique pour répondre aux besoins urgents des déplacés et renforcer les capacités locales de gestion de crise. La situation actuelle exige une action rapide et efficace pour éviter une détérioration encore plus grave de la situation humanitaire à Port-au-Prince et pour offrir un espoir de rétablissement à ceux qui ont été déplacés par la violence des gangs.

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